Une fois l’autorisation obtenue, aux citoyens de s’organiser pour créer et entretenir ce petit coin de verdure.
Paris, Grenoble, Le Havre, Bordeaux, Marseille et Strasbourg délivrent des permis de végétaliser, et la liste est sans doute plus longue.
L’idée de laisser aux citoyens la liberté de végétaliser et cultiver les espaces publics date des années 1970. Au départ, c’est un projet artistique à New York qui est devenu le battement d’aile du papillon qui va diffuser la pratique dans le monde.
Depuis, de multiples initiatives, plus ou moins sauvages, plus ou moins organisées ont créé une base d’expérience et de connaissances sur laquelle s’appuient associations ou collectifs.
On ne peut donc que saluer cette initiative : le “permis de végétaliser” est une manière d’intégrer dans l’ordre public une innovation sociale. Ça a l’air anodin, mais c’est une victoire pour le développement durable.
En creusant un peu, on se rend compte que ce permis pose des questions plus profondes. Est-ce une “privatisation temporaire” de l’espace public ? Quel en est le cadre juridique en cas de conflit ou d’accident ? Quels rapports sociaux induisent réellement ces espaces végétalisés ? Que se passe-t-il lorsque ces espaces se transforment en nuisance ou sont laissés à l’abandon ?
Pour commencer à y réfléchir, voici quelques articles bien utiles :