Piquandou (le hérisson) est arrivé dans le poulapinier en septembre : il a choisi de dormir (dans la journée puisque c’est un animal nocturne) dans le petit abri à poussins (vacant car les poussins de l’été ont grandi et dorment avec leurs aînés dans la grande maison)
Princesse (fille de Galireine) et la sœur de Jimmy et Casquette (les poules Padoue) ont déménagé il y a quelques semaines dans le poulailler d’ECOLOGIS, rue de Lunéville.
Corico, le gentil coq qui accepte volontiers les visites, est aujourd’hui entouré de 7 poules (Galinda sa maman, Galireine et Galirousse les poules « soie », Caliméra la poule « chabot » et Galigeon (mélange soie-chabot) maman adoptive des poussins « padoue » né dans une couveuse dans ma salle de bain (d’où leur attirance envers les humains et le chat Lobi qui interdit le lieu aux rats) et Jimmy et Casquette ; et bien sûr avec Lobi quand il ne se promène pas dans le quartier et Lapidou qui passe la majeure partie de la journée à dormir (lui aussi est un animal nocturne)
Quelques enfants assistent au lever des poules (pas avant 8 h même en été pour respecter la tranquillité de la nuit) avant d’aller à l’école ; il n’est pas rare qu’un parent raconte au moment de la rentrée des classes que son enfant tient à passer devant le Poulapinier pour voir le coq et que le fait d’entendre son chant jusque dans la cour de récréation le rassure : Corico est un lien ; il fait partie d’un rituel.
Le lieu suscite beaucoup de curiosité et d’intérêt, il est devenu un but de promenade notamment pour les résidents de l’Ehpad.
Calimera apprécie le confort de la couette.
Le poulapinier évolue au gré des naissances, décès, déménagements, saisons : nous ne faisons qu’accompagner le rythme de la vie qui se déroule naturellement et avec le moins d’interventionnisme possible ; c’est certainement cet apprentissage de tous les jours qui crée la magie du lieu.
MERCI aux personnes qui, par leurs mots d’encouragement, les petites anecdotes, les conseils, l’apport de nourriture, quelques dons à l’association EDEN, les moments passés ensemble, font vivre et perdurer ce qui n’était à la base, qu’une idée anodine lancée à un repas de famille : celle d’adopter 2 petites poules dans un jardin de ville (merci également à mes voisins d’avoir accepté cette idée qui pouvait paraître saugrenue)… ce sont d’ailleurs elles les premières poulettes en 2019, RoussAngèle et GaliPâques, qui ont « poussé les murs », passé dans les tunnels creusés sous le grillage pour rejoindre le jardin partagé, l’herbe plus verte, les enfants (l’aire de jeux n’existait pas encore à cette époque) et découvrir le monde ! puis nous souffler l’idée que ce terrain en friche à proximité serait tout à fait adapté pour adopter des copines.
Un souhait pour 2026 ? que Piquandou agrandisse sa famille et que nous ayons le plaisir de voir des petits Piquandoudou courir parmi les poules, lapin, chat…
Visite des enfants de la crèche Giving Tree
Visite de nos aînés
Mieux qu’au cinéma
Même pas peur !
