Flocon le chef Ténor ne s’alimente pratiquement pas dans la journée : il surveille les alentours pendant que toute la famille picore. S’il trouve un morceau intéressant, il appelle les poules et leur offre ce présent. Traduction de son Cocorico « je suis le chef ». Il signifie son rang à toute personne qui foule son domaine car nous sommes bien « chez lui ».
Les deux coqs, Flocon et le sous-chef Chaboté préparent des nids pour leur poule préférée du moment… il n’y a pas de fidélité au sens humain ; il faut perpétrer la race !
MalOpat-GuériPat, notre poussin handicapé qui n’a plus l’usage de ses jambes, passe la journée chez moi puisqu’il faut le nourrir et le nettoyer, rectifier sa position parfois inconfortable. Lucio est en train de lui confectionner une « coque » pour le maintenir « hors crottes » et, nous l’espérons, dans une position plus confortable. Le soir il rejoint sa maman et ses frère et sœurs pour passer la nuit dans le moyen poulailler. On pourrait se dire « ce n’est pas une vie digne »… mais qui sommes-nous à en juger alors tant qu’il mange, il a envie de vivre. D’ailleurs, à l’approche du poulapinier il émet des petits cris caractéristiques et la maman réagit également : ils sont contents de se retrouver.
Fita veille sur GuériPat dans la journée.
COUVAISON PARTAGEE
Caliméra la petite poule « chabot » noire et GaliReine ont échangé leurs nids pendant toute la durée de couvaison (21 jours) ; Galinda la Tata les relayait lors de leur unique sortie quotidienne pour manger, boire, faire la crotte, la toilette…. Elle en profitait pour pondre son oeuf dans un des nids…. Il faut perpétrer la race !
Le 27 juillet au soir : petits « piou piou » perceptibles, 2 poussins sont nés ; puis 2 de plus une heure après. C’est la maman GaliReine qui a eu cet honneur puisque à ce moment-là elle couvait les œufs de Caliméra qui a débuté sa couvaison 4 jours avant elle ! le lendemain matin … moment de flottement…. Il n’y a plus que 2 poussins sous le ventre de GaliReine…
puis bonne surprise : les 2 autres avaient rejoint Caliméra dans le box à côté : a-t-elle voulu récupérer « ses » enfants » ? on a bien vu le petit noir faire la navette entre les deux nids.
Transfert de la nursery dans l’enclos qui protège tout ce petit monde des rats, friands de poussins… et de tortues … ; ils n’ont cependant jamais abîmé un animal adulte fort heureusement. Il faut ranger les gamelles après chaque repas pour ne pas les attirer en les nourrissant mais ils seront toujours là, comme dans tout Strasbourg d’ailleurs.
Les mamans disposent d’un deux-pièces mais cela ne les empêchent pas de migrer d’un logement à l’autre en emmenant une partie de leur progéniture (9 poussins et encore 2 oeufs à éclore… peut-être…. à la date du 31 juillet… à suivre). Les poussins mangent seuls dès le premier jour, les mamans coupent les morceaux trop grands, ils se chamaillent déjà, se poursuivent et courent se cacher pour manger le meilleur morceau trouvé… ! Une heure avant la tombée de la nuit les mamans les rassemblent autour et sous elles, à l’abri ; il ne reste plus qu’à fermer les portes jusqu’au lendemain matin.
Une anecdote : Calimera a poussé hors du poulailler en bois (le plus confortable !) GaliReine avec les deux derniers œufs encore à couver…. qui sont miraculeusement restés entiers alors qu’ils ont roulé au dehors … cette dernière n’avait d’autre choix que de couver les œufs à l’extérieur ! il ne pleuvait pas ce jour-là … Calimera est visiblement la poule dominante, elle s’octroie TOUS les poussins la nuit.
Coco et Lapidou BOULDEPOIL observent cette vie avec philosophie ; pourvu qu’ils puissent faire tranquillement la sieste aux endroits qu’eux choisissent, de préférence sous le poulapinier ou derrière l’enclos des bébés et qu’on ne touche pas à leur gamelle ; il n’y a que les moineaux qui en ont l’autorisation ! il leur arrive de déloger quelque intrus qui s’aviserait à prendre leur place de choix du jour et là on assiste à une course-poursuite … les poules qui savent voler ont alors un avantage !
Et voici la Reine du Poulapinier ! Coco apprécie ses câlins.
Tant de vie partagée dans ce minuscule endroit en continuelle évolution.
