Le plan d’éclairage du quartier a été imaginé par son concepteur, le cabinet LEA (Les Éclairagistes Associés), comme une manière de changer de modèle :
« Au lieu de penser la ville par la lumière à partir d’un éclairage l’inondant d’un second jour artificiel » penser la ville par le nocturne. « C’est certes penser la ville en termes d’échanges, d’activités et de sécurité, mais c’est aussi penser la ville par le nocturne et les contrastes d’ombre et de clarté de toute la nature et de l’environnement terrestre ».
Le projet d’éclairage du quartier doit permettre à la fois de se sentir bien et en sécurité, mais aussi de redonner une dimension apaisante à l’ombre.
Trop d’éclairage nuit à la perception ou l’observation du ciel étoilé, est une cause de perturbation pour la biodiversité et aussi une source de gaspillage énergétique avec des coûts importants pour les villes.
Les valeurs d’éclairement seront donc modulées en fonction des secteurs : plus faibles vers le bassin Dusuzeau pour protéger la biodiversité de ce corridor écologique, elles seront plus intenses dans les secteurs de passage.
La place Andrée Viollis, lieu de convivialité, bénéficiera d’un matériel d’éclairage de mise en valeur rappelant le caractère portuaire du site avec de grands mats d’éclairage.
© LEA – Plan d’éclairage quartier Danube |
Pour des raisons d’économie d’énergie, les sources lumineuses seront à leds. La mise en place systématique de dispositifs de détection de présence sur les mats d’éclairage permettra d’abaisser les valeurs d’éclairement au cœur de la nuit tout en maintenant sur le quartier une présence lumineuse.
Le matériel sera choisi dans la gamme standard de la ville de Strasbourg, en particulier ceux du quartier du Neudorf, afin de faciliter les opérations de maintenance et de s’inscrire en continuité des opérations d’aménagement du secteur.
Les premiers candélabres seront mis en place avant la fin de l’été.