Un nouveau genre littéraire est né : le roman d’écologie. Au point d’avoir son prix littéraire, décerné pour la première fois en avril dernier. Le rapport de l’homme au développement et à la nature est très présent dans la littérature. Les initiateurs de ce nouveau genre, et de son prix littéraire, sert à rapprocher le lecteur de la pensée écologique.
Pour Lucile Schmid, élue EELV d’Île de France est co-fondatrice de l’association le Pré, pour le Prix du Roman d’Écologie. Pour elle, “la littérature permet d’associer la quête intime, les rêves et l’invention du monde”.
L’écologie mise en intrigue “ne prend pas la nature comme décor, mais l’homme comme partie d’un tout qui le dépasse, pour le meilleur et pour le pire”.
En instituant un genre, proche du « Nature writing” américain mais peut-être plus critique, le Pré pourrait contribuer à faire progresser la pensée écologique.
Pour Lucile Schmid, “c’est par ses qualités littéraires qu’un roman d’écologie touche, révèle et donne de nouvelles raisons de penser et d’agir autrement”.
Premier prix pour le premier concours
La première remise de prix a eu lieu le 10 avril dernier à Paris. Six romans ont été sélectionnés. La lauréate est Emmanuelle Pagano pour le roman “Saufs riverains”, édité chez POL, deuxième volume de sa “Trilogie des rives” qui traite de la relation de l’homme et de l’eau. Il décrit la submersion, en 1969, de la vallée du Salagou, dans l’Hérault.
Écrire pour témoigner de l’invisible
Une première initiative a permis à quelques habitants d’écrire ce qu’ils vivent et ressentent au quotidien dans notre nouveau quartier en devenir.
La littérature permet de voir ce qu’aucune étude ne peut montrer. Pourrions-nous poursuivre ce travail d’écriture en chemin et créer un “ testament ” et pourquoi pas un recueil de nouvelles sans convoiter un prix, ce serait une façon de contribuer à renouer avec la nature.
Pour en savoir plus :
prixduromandecologie.fr