» Quand j’entends le mot Danube, je ne peux pas m’empêcher d’entamer un pas de valse, celle qui dit qu’il est beau et bleu, ce fleuve né tout près d’ici dans le Schwarzwald. Plutôt gris que bleu…
Je ne connais pas encore ce nouveau quartier de Strasbourg auquel on a donné le nom du Danube. Il fait partie de tout un tas de projets immobiliers qui se construisent à toute allure de l’autre côté de la ville, un peu distants des environs de la gare, où j’ai mes habitudes. Danube sera, est d’ailleurs déjà, un écoquartier.
Et si j’habitais un écoquartier, comment est-ce que je vivrais ? Forcément, ça émoustille l’imaginaire. J’aurais des œufs frais tous les jours, pondus par des poules qui picoreraient devant la maison. Mes voisins seraient tous végétariens.
Et pour les barbecues dans les jardins, il n’y aurait que du tofu ; ça a quelle odeur, le tofu grillé ?
Et tout ce qui va habituellement à la poubelle serait obligatoirement reconverti. Waouh, magnifique, ce mobile en pots de yaourt ! Trop classe, ce porte-clés bricolé à partir de capsules Nescafé ! Et ces boucles d’oreille en LEGO, quelle trouvaille !…
Danube, cela évoque aussi la vastitude, le voyage au long cours, la steppe et le vélo. Eh oui, beaucoup de gens longent le Danube-fleuve à bicyclette, j’en connais qui l‘ont fait,…J’aimerais bien en faire un bout, moi aussi, un de ces jours. Ce serait un vrai éco-voyage.
En attendant, il faut vraiment que j’aille voir le Danube-éco-quartier : et d’ailleurs, j’irai à vélo. «